Le cercle des auteurs tchadiens a un nouvel adhérent. Il s’agit de Aboubakar Nour qui vient de publier son roman intitulé « Wakkit Tamma ou les assassins du rêve tchadien ». Divers sujets sont évoqués dans ce livre et particulièrement les maux qui enfreignent l’épanouissement des jeunes.
Dans un style propre à lui, Aboubakar retrace dans son livre, une série de lettres que deux des personnages principaux s’envoient. Le premier, rentré au pays, raconte avec amertume ses quotidiens et celui des autres Tchadiens à une amie qui aime tant le Tchad.
La première étape dans la résolution d’un problème dit-on est de savoir où situe-t-il. Aboubakar Nour n’est pas passé de côté. Dans ce roman, il a d’abord diagnostiqué les maux qui minent le Tchad et particulièrement la jeunesse.
Wakkit Tamma, selon l’auteur, signifie « l’heure a sonné pour que le Tchad change » et que tous les « assassins du rêve tchadien » puissent prendre conscience du « crime » qu’ils sont en train commettre à toutes les générations de ce pays. Au-delà, pour l’auteur, l’heure a sonné aussi pour les jeunes de mettre fin à toutes les sortes de divisions. Selon lui, « une jeunesse divisée est une jeunesse moribonde. Une jeunesse divisée est une jeunesse échouée ».