Après Le N’Djam Post, c’est au tour de Tchadinfos de subir une coupure depuis le vendredi 26 juillet 2024. Le président de l’Association des médias en ligne du Tchad, Bello Bakary Mana, dénonce cette situation d’obstruction au droit fondamental d’informer au micro de RFI.
La société de médias Tchadinfos subit un blâme. Son site internet est fermé et l’Association des médias en ligne dénonce une entrave à la liberté de la presse et accuse une main invisible d’être la cause de cette suspension injustifiée.
« Ce qui se passe est une menace contre la liberté de presse, contre la liberté d’informer. On ne peut pas se lever un bon matin, qui qu’on soit, de décider de fermer des sites d’informations parce qu’ils ont été informés par une des mais invisibles. Si une personne se sent offensée ou n’est pas d’accord avec une publication, il y a des voies et moyens pour porter plainte et c’est à la justice de décider », s’insurge le président de l’Association des médias en ligne du Tchad, Bello Bakary Mana.
Bello Bakary Mana, président de l’Association des médias en ligne du Tchad, indique que ce n’est pas à une main qui se cache de fermer un site tout d’un coup. Pour lui, il n’est pas question que celui qui ferme une société de médias, fut-il temporairement, ne puisse pas justifier et bégayer devant la demande d’un justificatif. Il ajoute que si des telles choses se passent, c’est dans le but de porter atteinte à la liberté de la presse au Tchad.
« Ce n’est pas à une main qui se cache, on ne sait où de fermer un site tout d’un coup. Et quand on lui demande pourquoi, il bégaie. C’est vraiment la liberté de la presse, la liberté d’expression qui est attaquée là. On n’a aucune idée de ce qu’on reproche à ces médias en ligne », déclare le président l’Association des médias en ligne du Tchad, Bello Bakary Mana.
Ainsi, ajoute Bello Bakary Mana, l’Association des médias en ligne du Tchad n’a pas d’autres choix que de continuer le combat. Et le combat, explique-t-il, il faut le mener à tous les niveaux. « Que ce soit au niveau juridique, que ce soit au niveau politique, il faut que cela cesse », lâche-t-il.