Le Tchad, à travers l’organisation « Chaplain Ambassador for Peace Kepping and Human rights (CAPHR) » qui signifie en français « Aumôniers ambassadeurs pour le maintien de paix et des droits de l’homme » a célébré la journée mondiale de la paix, le 21 septembre 2022 à l’esplanade du terrain Fest’Africa, sis dans le 6ème arrondissement de N’Djamena.
Placée sous le thème : « Mettre fin au racisme, bâtir la paix », cette célébration a vu la présence de plusieurs officiels dont le Maire 1er adjoint du 6ème arrondissement, les représentants des différents ministères et les leaders religieux.
Une journée triplement historique pour ladite organisation, car au-delà de la commémoration de la journée internationale de la paix, le CAPHR a procédé par la même occasion à la consécration des volontaires internationaux en résolution de conflits. Il s’agit notamment des aumôniers juges de paix et défenseurs de droits humains et l’inauguration de l’Institut de Maintien de la Paix.
Pour l’aumônier Général de Brigade, Toko Djakdjing Esaie, le Tchad traverse une période difficile et a besoin que toutes ses filles et tous ses fils soient résolument engagés dans la recherche de la promotion de la paix, de la cohésion sociale et du vivre en harmonie.
Inaugurant les volontaires internationaux en résolution de conflits, le représentant du ministre d’Etat chargé de la Réconciliation Nationale et du Dialogue, M. Daïkimbouli, pour sa part, estime que les autorités de la transition ne ménagent aucun effort pour promouvoir les valeurs cardinales régissant la nation à savoir : la préservation de la paix, de la cohésion sociale, du vivre ensemble etc. D’où, la création du Ministère Chargé de la Réconciliation Nationale et du Dialogue.
Tout en interpellant les autres organisations à s’engager dans la recherche de la paix et de la cohésion sociale en ces moments décisifs où toutes les forces vives sont rassemblées pour le Dialogue National Inclusif et Souverain, le représentant du ministre d’Etat souligne que la paix est une valeur, sans elle il est difficile de réaliser les objectifs que ce soit économique, politique ou culturel. « La paix c’est l’essence, le fondement de nos vie en société » affirme-t-il.