Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a appelé à « prendre un nouveau départ » en 2025, dans son message pour la nouvelle année, publié le lundi 30 décembre 2024.
Revenant sur l’année 2024, il a déclaré que « l’espoir a été difficile à trouver », les guerres provoquant d’immenses douleurs, souffrances et déplacements de population, et les inégalités et divisions alimentant les tensions et la méfiance. « Et aujourd’hui, c’est officiel : nous venons de subir une décennie de chaleur meurtrière », a-t-il dit. Le Secrétaire général a noté que les dix années les plus chaudes jamais enregistrées se sont produites au cours de la dernière décennie.
« Nous assistons à un effondrement climatique en temps réel. Nous devons quitter ce chemin qui nous mène à la catastrophe et nous n’avons pas de temps à perdre », a-t-il affirmé. Plus loin, il souligne qu’« En 2025, les pays doivent amener le monde sur une voie plus sûre en réduisant considérablement les émissions et en soutenant la transition vers un avenir renouvelable. C’est essentiel et c’est possible ».
M. Guterres a déclaré que même dans les jours les plus sombres, il a « vu l’espoir amener des changements ». A cet égard, il a salué les activistes jeunes et moins jeunes qui militent pour faire avancer les choses, ainsi que les « héros humanitaires qui surmontent d’immenses obstacles pour venir en aide aux personnes les plus vulnérables ».
Le Secrétaire général a souligné que le Pacte pour l’avenir, adopté en septembre dernier par les États membres de l’ONU, donne un nouvel élan pour construire la paix par le désarmement et la prévention. Les autres objectifs incluent la réforme du système financier mondial, la promotion de davantage de perspectives d’avenir pour les femmes et les jeunes, et la mise en place de garde-fous dans le domaine des technologies « afin que les personnes passent avant les profits et que les droits l’emportent sur les algorithmes incontrôlables ».
Il a également jugé nécessaire de toujours rester fidèles aux valeurs et principes consacrés par les droits de l’homme, le droit international et la Charte des Nations Unies.