A travers un communiqué de presse, la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) renouvelle son appel à la communauté internationale pour une action concrète afin de protéger la sécurité et les libertés des journalistes. La FIJ annonce avoir enregistré une augmentation du nombre de journalistes tués ou emprisonnés en 2022.
Selon le communiqué de la Fédération Internationale des Journalistes, 67 journalistes sont tués jusqu’à présent en 2022. « La recrudescence des assassinats de journalistes et d’autres professionnels des médias est une grave source de préoccupation et une nouvelle sonnette d’alarme pour que les gouvernements du monde entier prennent des mesures pour défendre le journalisme, l’un des principaux piliers de la démocratie », a déclaré le Secrétaire Anthony Bellanger.
Le communiqué précise que quatre journalistes ont été tués au Tchad et en Somalie. Ce qui signifie que l’Afrique a enregistré le plus faible nombre de décès parmi les cinq régions de la liste des victimes de la FIJ derrière les Amériques (29), l’Asie-Pacifique (16), l’Europe (13) et le Moyen-Orient et le monde arabe ( 5).
« Ces chiffres sont sombres et jettent de sérieux doutes sur la volonté politique des gouvernements de faire face à des menaces aussi graves à la liberté des médias « , a ajouté Bellanger. Des chiffres qui sapent les déclarations sur les droits de l’homme et la liberté des médias faites par des nombreux gouvernements et claironnées lors de conférences internationales. Pour la FIJ, de tels engagements sonnent creux pour ceux qui languissent dans les prisons sans inculpation ni aucune base légale pour leur arrestation.
C’est pourquoi, « il est temps que la communauté internationale agisse pour s’assurer que tous les journalistes détenus illégalement sont libérés », conclut le document.