L’association Action Tchadienne pour la Paix et le Développement, en coalition avec l’association des Jeunes Actives du 9e arrondissement, ont organisé le samedi 25 janvier 2025, un atelier de capitalisation sur la lutte contre l’inondation. Objectif, sensibiliser la population sur la question « Comment s’adapter et mieux anticiper ces inondations ».
Si la capitale N’Djamena a mieux résisté en 2024, malgré une forte pluviométrie et une crue exceptionnelle des fleuves Chari et Logone, c’est grâce aux apports des associations des jeunes qui travaillent en synergie avec les autorités locales pour mieux prévenir le danger précoce. Armées de pelles et de pioches, ses associations accourent au premier coup de sifflet pour colmater les fuites de la digue en terre.
C’est dans cet objet que les deux associations APAD et l’Association des Jeunes actives du 9ᵉ arrondissement, ont organisé une journée d’échange afin de mettre la lumière sur les actions et les prospectives sur la contribution communautaire dans la prévention et la gestion de l’inondation pluviale et fluviale dans la commune du 9ᵉ arrondissement. Les problèmes évoqués à cet atelier sont, entre autres, l’urbanisation galopante, la construction anarchique de logements dans des zones inondables amplifient les conséquences des catastrophes et fragilisent encore un peu plus les villes.
Au-delà des questions d’urbanisme, comment améliorer les systèmes d’alerte et de prévention pour venir en aide aux populations, c’est l’un des point attractifs de cet atelier. En lançant les travaux de cet atelier, l’administrateur délégué auprès de la commune de N’Djamena, Fangnizouné Paul, admet que les recommandations de cet atelier contribuerons à désenclaver les zones inaccessibles dans le 9ᵉ arrondissement à cause des eaux de l’inondation.