Haroun Kabadi : « Il n’est pas question d’opter pour un État fédéral car cette forme porte les germes de la division »

Le Secrétaire général du Mouvement Patriotique du Salut, Haroun Kabadi a animé une conférence de presse le jeudi 30 novembre 2023. Cette rencontre, organisée à l’occasion de l’anniversaire de la journée de la liberté et de la démocratie a été l’occasion pour lui de faire le bilan des 33 ans du parti et de se prononcer sur les questions d’actualité.

Selon le Secrétaire général du Mouvement Patriotique du Salut (MPS), Haroun Kabadi , la date du 1er décembre est historique. Car , elle symbolise la libération du Tchad de la dictature. Occasion pour lui de rendre hommage au Marechal du Tchad Idriss Déby Itno. « Beaucoup des Tchadiens sont morts pour libérer le Tchad de la dictature. Celui qui a payé le prix fort, non seulement il est parti pour défendre notre pays, il est mort les armes à la main », a-t-il souligné.

Faisant le bilan des 33 ans du MPS , Haroun Kabadi a relevé les progrès réalisés par le pays dans le domaine économique et social. Il a renchéri que si le pays est stable après la disparition du Maréchal, c’est parce que le MPS a pris les choses en main. Évoquant justement le rôle joué par le parti pour la réussite de la transition, Haroun Kabadi a souligné que sa formation politique a travaillé activement pour la réussite du Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS). Cependant, il reconnait qu’il y a eu des périodes sombres. « Des groupes de personnes ont créé une insurrection qui a malheureusement fait des morts », a-t-il déploré. Par conséquent, il avertit qu’ils seront vigilants cette fois ci.

D’après lui, le MPS ne va pas permettre à un groupe d’individus de perturber le pays. Le SG du MPS qui a échangé avec les journalistes sur les questions d’actualité a soutenu le choix du parti de voter pour le Oui au referendum constitutionnel. Selon lui, cette Constitution porte la bonne nouvelle. « La bonne nouvelle, c’est la paix, la sécurité et l’unité nationale ». Pour lui, il n’est pas question d’opter pour un état fédéral. Car, cette forme d’Etat porte les germes de la division. « Il n’est question pour nous après une vie commune de 32 ans de nous séparer », a- t-il soutenu.