Au moins huit personnes ont été tuées dans l’incendie qui a touché lundi le centre-ville de Conakry, la capitale guinéenne. C’est après l’explosion du principal dépôt de carburant du pays, qui a entraîné la fermeture des écoles et administrations.
Le sinistre est survenu aux environs de 00H00 (locales et GMT) au principal dépôt d’hydrocarbures de la société guinéenne de pétrole (publique) à Kaloum, le quartier administratif et des affaires de Conakry.
« Huit corps calcinés ont été déposés à la morgue de l’hôpital Ignace Deen », a dit à l’AFP, sous couvert de l’anonymat, un haut responsable de cet hôpital, où ont été envoyés de nombreux blessés.
« Les blessés arrivent par dizaines dans deux des principaux hôpitaux de Conakry, Ignace Deen et Donka », avait affirmé à l’AFP, peu après le drame, le docteur Mamadouba Sylla, un chirurgien qui travaille à l’hôpital. de Donka.
Le président du Conseil national de transition (CNT), l’organe législatif mis en place par les militaires au pouvoir depuis 2021, Dansa Kourouma, a confirmé que cet incendie avait provoqué « de nombreux dégâts y compris des pertes en vie humaine ».