Instituée en 2016 par l’Assemblée des Nations Unies, la Journée Mondiale de la Gastronomie Durable est célébrée le 18 juin dans le but de reconnaître que la gastronomie est une expression culturelle liée à la diversité naturelle et culturelle du monde. Mais au Tchad, l’art culinaire reste intime et marginalisé.
Cuisine saine, originale, fine et surprenante, le Tchad regorge de plusieurs potentialités culinaires. « Daraba be kissard », « Karkandji », « Moula charmoute be éche », « Soupe Garga » ou encore le TK, autant de plats qui font tout de suite saliver les Tchadiens. Malheureusement, ces plats n’évoquent rien au-delà du pays. Comment expliquer qu’en dépit de sa richesse, la cuisine Tchadienne ne parvienne pas à s’exporter ni même à émerger sur son propre pays ?
Il est donc temps de penser à promouvoir la gastronomie tchadienne au-delà de nos frontières, à mener une réflexion en vue de proposer l’inscription des spécialités tchadiennes au patrimoine immatériel telles que la boule avec le gombo ou le Tagalia, le riz au Karkandji et les boissons locales.
Par ailleurs, la gastronomie ne se limite pas seulement à la nourriture. Elle reflète la culture, le patrimoine, les traditions et le sens de la communauté des différents peuples. Cette multiplicité de plats et de savoir-faire est une richesse incommensurable.