« C’est en Afrique, au Kenya au Safari Found, qu’a pris naissance le mobile banking que nous connaissons ». Le ministre des Finances et du Budget M. Tahir Hamid Nguilin informe lors de la rencontre sur la finance numérique équitable organisée le mardi 29 mars dernier par l’Association pour la Défense des droits des Consommateurs qu’avec l’apparition du mobile banking, les échanges sont devenus très importants au Kenya et en Afrique de l’Est. Et le phénomène a atteint l’Asie et le reste du monde. Pour lui, il est impératif que le Tchad migre vers cette voie. « C’est la marche du monde et du progrès. Avec ce système on peut bancariser très rapidement tout le monde », oriente-t-il.
Le ministre des Finances et du Budget estime que si nous comptons sur les banques et les microfinances, cette situation prendra cent ans pour avoir accès au service financier, le progrès et l’évolution de l’inclusion financière. « J’ai eu le privilège de beaucoup de conduire les réformes qui ont conduit à la création de la GIMAC. Au début, même les banques centrales et les autres banques, à travers le continent, trouvent le money banking comme une monnaie artificielle. Il y avait beaucoup de réticence dans notre zone contrairement à l’Afrique de l’Est », rappelle-t-il. Par ailleurs, le ministre M. Tahir Hamid Nguilin se réjouit que la réglementation dans la zone CEMAC ait évolué et que les sociétés de téléphonie mobile aujourd’hui deviennent des établissements de paiement. « C’est déjà un pas. Elles disposent des licences, des agréments. Avec notre monde du numérique, de l’Internet, de réseaux sociaux, il n’y a rien d’autres à faire que d’aller vers le mobile banking », relève M. Tahir Hamid Nguilin.