La fête internationale des travailleurs, placée cette année sous le thème « Tchad entre l’enjeu de transition et le défi de l’application du pacte social : quel avenir pour les travailleurs et travailleuses », est célébrée, ce dimanche 1er mai 2022, à la place de l’Indépendance de Mongo, chef lieu de la province du Guéra. Après deux ans de suspension, la fête du travail a retrouvé ce jour son défilé habituel.
A cet effet les travailleurs recommandent le respect d’engagement signé dans le pacte social triennal en procédant au paiement des arriérés des frais de transport de 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020 pour tous les ministères. Ils proposent au gouvernement d’apurer les reliquats des arriérés de 2016 et arriérés de 2017, 2018 et autres pour le secteur éducatif, ( Education Nationale , Enseignants Supérieurs, Culture, Jeunesse et Sports, Formation professionnelle, le secteur de santé et action sociale) en avril 2022 et le reste des ministères en juillet 2022.
Le président de l’Union du Syndicat des Travailleurs du Guéra M. Adoum Azo indique que le Tchad, à l’instar des autres pays du monde, commémore cette fête ce 1er mai et le Guéra comme toutes les villes du Tchad n’est pas du reste .
« Aujourd’hui, nous sommes réunis pour donner un cachet particulier à cette fête longtemps abandonnée due à la pandémie de COVID 19, qui a traversé le monde entier et à endeuiller plusieurs familles », indique-t-il.
Le président Adoum Azo relève que le thème de cette année n’est pas le fait du hasard. Car, il contribue au processus de la transition de l’heure.
« Le pacte social signé entre le gouvernement, les organisations des travailleurs du Tchad doit être respecté dans son application pour permettre au Tchad d’aller vers l’émergence », appelle-t-il.
Le secrétaire général de la province du Guéra M. Djerambeté Dingamyo souligne qu’au delà de son caractère rituel, la fête du 1er mai constitue pour tous les travailleurs du public et du privé, une ultime occasion pour souvenir des pionniers, qui, depuis le 18ème siècle, avaient payé de leur vie le prix des libertés fondamentales et de l’amélioration des conditions de travail.
C’est aussi une opportunité de partager les joies et peines vécues dans l’accomplissement des tâches respectives, mais aussi et surtout de mener des réflexions constructives pouvant contribuer davantage à l’amélioration de conditions de travail, en vue de léguer un environnement de travail encore meilleur aux progénitures, assure le secrétaire général de la province du Guéra.