Il y a 60 ans, le 28 août 1963, Martin Luther king tenait son discours historique « I have a dream » devant des milliers de personnes qui manifestaient contre le racisme à Washington. 60 ans après son discours, le racisme persiste encore.
C’est un discours qui a marqué toute la planète surtout la race noire. Dans les rues de Washington, ce 28 août 1963, des milliers de personnes étaient sorties dire non au racisme. Le discours de l’homme de Dieu Martin Luther King, titré « I have a dream » a fait écho. Il a retentit et s’est déversé au-delà des américains noirs, blancs et dans les oreilles de tout être humain épris de justice. Le Pasteur King dévoile son rêve d’une Amérique fraternelle, unie et libre. Une Amérique de noirs et de blancs avec une vision commune de l’humain. Un monde plus humain, plus juste. « Je suis heureux de me joindre à vous aujourd’hui pour participer à ce que l’Histoire appellera la plus grande démonstration pour la liberté dans les annales de notre nation », a introduit, Martin Luther king. C’est un des plus grands pas vers la contestation de la condition humaine des Noirs.
Une soixantaine d’années après, les noirs sont toujours discriminés. De l’affaire Floyd en passant par les migrants subsahariens atteints gravement en Italie, France, Tunisie, Libye, aux frontières espagnoles, aux migrants éthiopiens massacrés par les gardes-frontières saoudiens, l’Homme Noir est le rejet de tous les côtés. Des situations dans les pays d’origines poussent jeunes et femmes vers une aventure incertaine.
Depuis que l’Otan a jugé utile de défaire la Libye de son guide Mouammar Kadhafi, le pays est devenu l’itinéraire des hommes et femmes subsahariens. Et ce, pour mettre pieds en terre promise, l’Europe.
Ayant jugé inhumaines et sans avenir meilleur les conditions de vie dans leurs pays d’origine, la traversée de la méditerranée est devenue la seule piste possible. Gouvernés par des sales types, comme l’indiquent certains spécialistes de la démocratie, les pays africains sont devenus inhabitables par les africains eux-mêmes. De la mal gouvernance aux pillages excessifs, en passant par la corruption et le pouvoir à vie, les présidents africains ne pensent qu’au pouvoir et ses avantages.
Alors que ailleurs, les hommes au pouvoir cherchent de la gloire éternelle, en Afrique c’est la dynastie qui est prisée. Au Gabon, Congo, au Tchad… Ils ont sans doute oublié les recommandations de Malcom X au sommet de l’OUA au Caire, en Égypte, en 1964 : « En tant que Chefs d’États africains indépendants, vous êtes les bergers de tous les africains partout dans le monde ».