À l’occasion de la célébration en différée de la Journée Internationale de lutte contre la sécheresse et la désertification, les volontaires des Nations-Unies et d’autres sections nationales et internationales de volontariat ont procédé à la mise en terre de plus de 1500 plants au Campus de Toukra. C’est au cours d’une cérémonie organisée le vendredi, 12 juillet 2024 par le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD).
Face aux défis environnementaux pressants, cette initiative peut servir d’exemple et inspirer d’autres institutions et individus à promouvoir la durabilité et la responsabilité environnementale, ouvrant ainsi la voie à des pratiques plus respectueuses au sein de la société. Elle est aussi l’occasion pour sensibiliser l’opinion publique et lutter contre ce fléau au sein des pays touchés dont, en première ligne, le Tchad.
Pour le Coordonnateur pays du PNUD, Jérémie Nafou Ziansere, la plantation d’arbres et d’autres végétaux aide à prévenir l’érosion des sols, améliore leur fertilité et restaure les écosystèmes dégradés.
Selon le représentant résident adjoint du PNUD, Jos de la Haye, cette journée revêt une importance particulière en cette période où le monde fait face à des changements climatiques de plus en plus visibles et dévastateurs. « Cette action que nous menons aujourd’hui, celle de mettre en terre 1500 plants, offre une multitude d’avantages tangibles et intangibles. D’abord, cela contribue à améliorer la quantité de l’air en absorbant le dioxyde de carbone et en libérant de l’oxygène, favorisant ainsi un environnement plus sain pour les étudiantes, étudiants, personnel et les visiteurs », a-t-il affirmé.
Officiant la cérémonie, le secrétaire d’État au Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Formation Professionnelle, Abakar Moussa Kalil, a appelé à une synergie d’action pour une sensibilisation accrue et une mobilisation de tous les secteurs de la société, des décideurs politiques aux agriculteurs, en passant par les chercheurs et jeunes leaders.
Rappelons que la désertification, la dégradation des sols et la sécheresse font partie des défis environnementaux les plus pressants de notre époque, avec près de 40 % de la surface terrestre mondiale déjà considérée comme dégradée. Les sécheresses continueront de faire des ravages. Elles ont augmenté de près de 30% depuis les années 2000. Et en 2050, trois personnes sur quatre seront confrontées à des pénuries d’eau, selon l’ONU.