Le Syndicat National des Enseignants et Chercheurs du Supérieur (Synecs) manifeste, encore une fois, sa volonté de faire son travail sans empêchement. Il exige du Gouvernement, à l’occasion de la fête de travail du 1ᵉʳ mai 2024, la signature du statut autonome des enseignants du supérieur. Et ce, conformément à la signature du pacte social triennal. C’est par une déclaration faite le mardi, 30 avril 2024 par le Vice-président du Synecs, Dr Ahmat Ousmane.
À la veille de la journée des travailleurs, Dr Ahmat Ousmane joue pleinement son rôle de représentant des Enseignants-Chercheurs tchadiens. Alors que ces derniers se préparent pour fêter une journée autour du thème « Résilience au sein du monde de travail pour améliorer les conditions de vie et l’inclusion sociale », le Synecs rappelle aux autorités qu’il y a un dossier phare à régler.
Le Syndicat des universitaires demande au Gouvernement de tenir sa promesse afin de régulariser toutes les situations qui minent le système éducatif face à cette cherté de vie qui va crescendo, de trouver une solution au problème de carburant qui entrave le bon fonctionnement et empêche les enseignants chercheurs de vaquer normalement à leurs occupations.
« Chaque 1ᵉʳ mai est un moment fort du mouvement ouvrier, c’est le symbole d’engagement syndical, de l’expression des revendications sociales et de la solidarité. Les organisations syndicales doivent réfléchir à des nouveaux moyens d’action, car le monde ne peut se construire que par le dialogue social », explique Dr Ahmat Ousmane, Vice-président du Synecs.
Dr Ahmad Ousmane renseigne que face à la situation socio-politique du pays, la tenue des traditionnels évènements du 1ᵉʳ mai est difficile, voire impossible. « Les initiatives ne manquent pas. Les réseaux sociaux et d’autres canaux pourraient remplacer le terrain habituellement occupé par les manifestations chaque année », explique-t-il.