Le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Formation Professionnelle, Dr Tom Erdimi, a rencontré, le jeudi 1er août 2024, les administrateurs et les enseignants de l’Université polytechnique de Mongo. C’est en marge de sa visite dans la province du Guérande.
Cette descente s’inscrit dans le cadre d’une visite d’échange et d’orientation avec le staff afin de s’imprégner des réalités de fonctionnement de cette institution universitaire.
Le Président de l’Université Polytechnique de Mongo, Pr Mackaye Hassan Taisso, a souhaité la bienvenue à la délégation ministérielle avant de déclarer que l’enseignement à l’UPM répond aux normes et est fidèle au programme du Ministère de l’Enseignement Supérieur. Pour cette année 2024, selon lui, ledit programme est respecté et appliqué à plus de 80%.
Apres avoir souligné les points saillants qu’offre cette institution de formation, le Président de l’Université n’a pas manqué de relever les difficultés rencontrées, notamment les problème des infrastructures, ceux fonctionnels et organisationnels. _tt qUn documentaire sur l’Université Polytechnique a permis de situer l’assistance quant aux différentes filières proposées et l’ensemble du Campus. Ensuite a eu lieu la remise des cahiers de doléances au Ministre d’État.
Le représentant de SYNECS, quant à lui, a fait état des conditions de travail. Il a cité, entre autres, le reversement des enseignants contractuels à la fonction publique, les frais de participation aux colloques scientifiques, les frais de publication des articles, le dispositif de prise en charge des enseignants et les frais de transport.
Le recteur de l’Académie du Centre, Pr Malloum Sultan, a également touché du doigt le canal des ressources allouées à l’Académie avant d’évoquer la situation de l’Université Polytechnique qui est sous son tutelle.
Le Ministre d’État, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique, de l’Innovation et de la Formation Professionnelle, Dr Tom Erdimi, a reconnu le manque de moyens de fonctionnement. Selon lui, les soucis sont communs à tous les établissements de l’enseignement supérieur, raison pour laquelle l’administration centrale œuvre sans relâche afin de solutionner toutes ces difficultés.