Les médecins de la 25ᵉ promotion jumelée à la 4ᵉ promotion des lauréats en Pharmacie de l’université de N’Djamena ont prêté serment, le 22 janvier 2024. C’est l’amphithéâtre de la faculté des sciences de la santé humaine qui a servi de cadre à la cérémonie.
Ils sont au total 102 nouveaux docteurs en médecine à prêter serment en présence des enseignants, des autorités universitaires, des parents et amis. « Je promets et je jure au nom de l’être suprême d’être fidèle aux lois et l’honneur de la probité dans l’exercice de la médecine », a déclaré chaque lauréat de doctorat d’État en médecine de la 25ᵉ promotion.
La représentante du ministre de la Santé publique et de la prévention, Dr Toralta Joséphine, a souligné que les ressources humaines sont l’un des principaux piliers du système de santé. Elle a précisé l’importance de l’éthique professionnelle et de la compassion dans chaque interaction avec les patients en qui réside le véritable cœur de la médecine et de la pharmacie.
Les lauréats, de leurs côtés, se disent satisfaits des résultats. « Dieu merci, c’était un ouf de soulagement bien que le chemin était long ! Nous avons rencontré beaucoup de difficultés. En premier lieu, les grèves répétitives qu’a connues l’université de N’Djaména dans le passé. Car à cause des grèves, au lieu de 7 ans pour un Doctorat d’État en médecine, nous avons fait exactement 8 ans et 355 jours sans reprise », laisse entendre Mahamat Cherif Mahamat sourire aux lèvres.
Les lauréats n’ont pas, par ailleurs, manqué de manifester qu’ils sont prêts à commencer à travailler. Surtout que, disent-ils, au Tchad, les normes de l’Organisation mondiale pour la santé (OMS) ne sont pas respectées. Ils regrettent que des médecins formés pendant des années dans les différentes universités nationales ou étrangères, soient en chômage alors que le besoin dans le pays en matière de santé se fait de plus en plus manifeste.