Le Tchad, à l’instar d’autres pays du monde, commémore la Journée Internationale de l’Éducation, célébrée chaque 24 janvier. L’objectif de cette journée, proclamée par l’Assemblée générale des Nations-Unies, est de sensibiliser le monde entier sur le rôle que joue l’éducation dans la promotion de la paix et du développement.
Cette année, la Journée Internationale de l’Éducation est placée sous le thème : « Apprendre pour une paix durable ». Cette commémoration contribue à atteindre les objectifs de développement durable à travers la réaffirmation du rôle primordial de l’éducation dans l’édification des sociétés résilientes et durables.
Pour l’institutrice de l’école du centre, Maïmouna Hassan, l’éducation est très importante dans la vie d’un enfant. C’est pourquoi, le gouvernement doit en faire sa priorité. Car, elle est une source de développement du pays. « Les élèves que nous enseignons aujourd’hui, sont ceux qui deviendront les hauts cadres de demain et des grands hommes d’affaires de ce pays », a-t-elle mentionné.
« Il y a un sérieux problème au niveau des écoles publiques. J’ai un garçon de huit ans qui est en classe de CE1 dans une école publique, mais il n’arrive pas à compter de 1 jusqu’à 20 et ne sait pas lire une seule phrase. Alors que les enfants de mes voisins qui ont le même âge que lui à l’école privée, parlent bien le français », se lamente Asrangar David, un parent d’élève.
Pour Asrangar David, les enseignants des écoles publiques doivent prendre leur responsabilité qui est de dispenser les enseignements de qualité aux enfants. Il demande au ministère de l’Éducation de mettre à la disposition des enseignants des moyens matériels et financiers afin de briser les barrières qui empêchent le développement de l’éducation tchadienne.
À savoir, plus de 250 millions d’enfants et adolescents ne sont pas scolarisés et 763 millions d’adultes sont analphabètes dans le monde, d’après un rapport de l’UNESCO.
Marie-Claire Tari Koumninga