Le Baccalauréat, dit également Bac, est une invention européenne qui a évolué au fil du temps. Le terme est apparu au sein de l’Université de Paris au XIIIe siècle pour désigner un grade intermédiaire vers la maîtrise ès arts ou les doctorats en droit, en théologie et en médecine. Il s’est répandu ensuite dans les autres Universités de France et en Angleterre via l’Université d’Oxford.
Le Baccalauréat fut repris par Napoléon 1ᵉʳ lors de l’instauration de l’Université de France en 1808, au sein de laquelle les baccalauréats ès lettres et ès sciences, dont est directement issu le Baccalauréat général actuel, reprirent en partie le rôle de la maîtrise ès arts dans les anciennes Universités.
Le Baccalauréat s’obtient en passant l’examen du même nom, constitué d’épreuves écrites et orales se déroulant en classes de Première et de Terminale, en France. Pour réussir l’examen, les candidats doivent obtenir une note moyenne d’au moins 10/20. Sous le 1ᵉʳ Empire, ce diplôme devint un grade d’État qui va parachever les études secondaires et donner accès à l’Enseignement Supérieur.
En 1809, s’est déroulé la première édition du bachot (ancienne appellation du bac) uniquement composé d’épreuves orales avec cinq disciplines : droit, lettres, médecine, sciences, théologie. 31 candidats obtinrent le diplôme. Le diplôme de bac permet d’accéder à l’Enseignement Supérieur. Cet examen est considéré comme le premier grade universitaire étant, jusqu’au début du XXe siècle, effectué exclusivement par les professeurs des facultés des lettres et des sciences. Mais après, le diplôme a évolué et est arrivé à se distinguer d’un pays à un autre.
Au Tchad, le Bac est réservé à un certain âge et est resté général. Il se trouve qu’il faut avoir au moins 17 ans pour composer cet examen. Il n’y a pas d’épreuves orales et de départements spécifiques où les élèves du secondaire peuvent évoluer. En effet, le Tchadien doit choisir sa filière à l’entrée de l’Université alors qu’en France, les candidats se spécialisent dès le lycée.