Face aux récentes publications relayées par plusieurs médias en ligne, la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) tient à réagir et à éclairer l’opinion publique sur les allégations concernant Madame Dolinassou Aimée, journaliste, présentée comme tutrice des orphelins de son père décédé. L’institution réfute toute accusation de perte de dossier et souligne les irrégularités qui entourent cette affaire.
La CNPS rappelle que depuis plusieurs années, elle s’est dotée d’outils de Gestion Électronique de Dossiers (GED), garantissant la numérisation et l’archivage de tous les documents dès leur dépôt. Par conséquent, il est inexact d’affirmer qu’un dossier a été égaré au sein de ses services. Dans le cadre de sa mission de lutte contre la fraude et pour garantir le paiement des prestations aux ayants droit légitimes, la CNPS applique des mécanismes de vérification rigoureux. Chaque année, plusieurs milliards de francs CFA sont ainsi versés aux retraités, veuves et orphelins, y compris le père de Madame Dolinassou Aimée, qui a perçu régulièrement sa pension jusqu’à son décès.
En vertu de la loi, la réversion des droits d’un retraité décédé est exclusivement réservée à la veuve et aux orphelins de moins de 20 ans, sous condition de scolarisation. La veuve, en tant qu’épouse du défunt pensionné, est considérée d’office comme la tutrice légitime des enfants bénéficiaires. Toute autre personne revendiquant ce rôle s’expose à des poursuites pour usurpation de titre.
Par ailleurs, la CNPS précise que le dossier évoqué présente de nombreuses irrégularités ayant nécessité une enquête sociale approfondie. Des incohérences ainsi que des falsifications d’actes ont été relevées, justifiant ainsi le retard dans son traitement. L’institution se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires contre les auteurs et leurs complices pour faux et usage de faux.
Enfin, la CNPS déplore que les médias ayant relayé ces informations ne se soient pas rapprochés de ses services pour vérification avant publication.