DNIS : ce que disent les participants sur la proposition des membres du présidium

Aussitôt dévoilée, elle a été contestée. La liste des membres du présidium du Dialogue national inclusif et souverain, constituée de 21 personnalités n’a pas reçu l’adhésion d’une bonne partie des participants, même si d’autres semblent satisfaits. Le N’Djam Post est allé à la rencontre de quelques-uns pour recueillir leurs avis.

La stupéfaction n’a d’égale que la surprise lorsque le CODNI a annoncé les noms des personnalités désignées pour siéger au présidium du dialogue national inclusif et souverain. « On donne raison à Wakit Tama, nous donnons raison aux politico-militaires qui ont refusé de signer l’accord de Doha. Nous leur disons de ne pas venir à ce dialogue car il n’est ni inclusif ni souverain », lance Zenaba Hassane Younous.

Pour Khalil Mahamat Djibrine, « dans cette salle, il y’a de l’amusement quand aux droits de la population tchadienne. On pensait qu’aujourd’hui, après plusieurs années après la Conférence Nationale Souveraine de 1993, que les mentalités ont changé mais il s’avère que malheureusement les mentalités n’ont pas changé. On ne peut pas acheter la conscience du peuple ». Tout comme lui, Gassim Chérif souligne que, le présidium proposé est mal constitué. Il faut le revoir. « Il faut qu’on insère des jeunes parce que l’unique jeune qui s’y trouve est un carillonneur. Et parmi les politico-militaires du présidium, il n’y a aucun jeune », dit-il.

Des participants satisfaits

Si vous avez vu le niveau de débat, vous allez dire que c’est ça même le dialogue (…) Ce n’est pas un forum bis qu’ils ont mis en place, mais un vrai dialogue. Ceux qui ne sont toujours pas là ont raté le train de l’histoire, et le train de l’histoire ne passe généralement que tous les 10 ans. C’est très dommage. Être au dialogue c’est être aux côtés de son peuple pour l’avenir de son peuple. Être dehors, c’est tourner le dos à son peuple.

Abderamane Koulamallah, Ministre porte-parole du gouvenrement

Mahamat Saleh Ibn Oumar  pense que dans la manière, les choses ne se sont pas faites de façon très démocratique. « Mais, le fait d’avoir dans la liste des personnes quand même qui tiennent la route et surtout à la tête de liste quelqu’un comme Gali Gatta Ngoté qui est un universitaire, qui est un pondéré, qui est assez modéré et qui est au-dessus de la mêlée, je pense que ce n’est pas une mauvaise chose ».

« Tout le monde est satisfait ou du moins tous ceux-là que j’ai croisés. Je n’ai pas vu quelqu’un qui n’est pas satisfait », souligne pour sa part Mahmoud Ali Seid, ministre de la Jeunesse.

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