En date du 20 juin 2024, un Projet de Loi portant dissolution de l’Office National d’Appui à la Jeunesse et aux Sports (ONAJES) a mis un terme aux contrats de deux cent quarante employés. Le mercredi, 10 juillet 2024, ces derniers dénoncent une décision irréfléchie et posent des conditions.
Tous des parents, les employés de l’ONAJES, après la suppression de leur agence, ont créé un comité de crise afin de faire face à une décision qu’ils jugent irréfléchie. « Un Projet de Loi, du 20 juin 2024, portant dissolution de l’ONAJES mettant un terme aux contrats de 240 employés et sans préavis, a été adopté en Conseil de Ministres. Suite à cette nouvelle, il est mis sur pied un comité de crise composé de 20 membres issus de la section syndicale ONAJES et les personnes-ressources. Depuis lors, le comité a tant bien que mal cherché à discuter de la situation qui visait des centaines de personnes », a déclaré le Porte-parole dudit comité, Dikoua Innocent.
Le 25 juin dernier, le Comité de crise a adressé une fiche de clarification au Ministre de la Jeunesse et des Sports avec ampliation à bien d’autres institutions dont la Présidence de la République. Selon le Porte-parole, plusieurs requêtes introduites ont récolté un silence du Ministère en charge des Sports. « À cet effet, le Comité de crise s’est rendu au Ministère pour faire le suivi d’une fiche introduite. Après échanges avec le Dircab, ce dernier a proposé au Comité d’introduire une demande d’audience au Ministre pour lui expliquer de vive voix les revendications du personnel. La demande d’audience introduite le 3 Juillet 2024 est restée sans suite favorable », a-t-il rapporté.
Dikoua Innocent a également expliqué que le 4 juillet 2024, le Ministre de la Jeunesse et des Sports a organisé une réunion avec son staff sur la situation de l’ONAJES. « Dans le communiqué y afférent publié sur la page du Ministère, le Ministre a qualifié la démarche du Comité de Crise de l’ONAJES d’agitations persistantes ».
Aussi, le Comité de Crise de l’ONAJES réclame le paiement intégral des droits sociaux du personnel ; le paiement et/ou le virement à la CNPS de leurs cotisations sociales logées au Trésor public ; Le recrutement à la Fonction publique de tous les agents de l’ONAJES ; la prise en compte des mesures d’accompagnement, notamment le respect du délai de préavis de dissolution ; la conservation par le personnel de l’ONAJES du droit de priorité de réengagement si dans les deux (2) prochaines années le Gouvernement crée une institution ou un projet dont les missions sont similaires à celles de I’ONAJES et le rappel à l’ordre du Ministre de la Jeunesse et des Sports pour son arrogance et décisions irréfléchies.