Lors de l’assaut du siège du Parti Socialiste sans Frontières (PSF) du feu Yaya Dillo, 26 personnes ont été arrêtées. Plus de trois mois plus tard, Amnesty International appelle les autorités tchadiennes à respecter les droits de ces détenus.
Il y a de cela trois mois, le leader du Parti Socialiste sans Frontières (PSF), Yaya Dillo, a trouvé la mort lors d’un raid mené par les autorités tchadiennes. 26 membres dudit Parti ont été arrêtés et enfermés dans la prison de Korotoro. Ce 28 mai, Amnesty International a appelé les autorités tchadiennes à leur « garantir le droit à un procès équitable ».
Samira Daoud, Directrice régionale d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, exhorte les autorités tchadiennes à « respecter leurs obligations ». Elle souligne également que toutes ces « personnes détenues doivent être libérées sans attendre, à moins qu’elles ne soient rapidement inculpées d’une infraction dûment reconnue » par le droit tchadien ou international.
Ces 26 personnes dont il est question sont toutes des membres de la famille de Yaya Dillo. Dans la sortie d’Amnesty International, un proche de ces détenus ayant gardé l’anonymat déclare qu’« ils n’ont pas été présentés devant un tribunal et n’ont pas consulté un avocat ».