« En matière de démocratie, d’État de droit, de justice et des libertés individuelles, les organes de la transition sont engagés dans la consolidation de l’ancrage de la démocratie et de l’Etat de droit dans notre pays, en donnant quitus aux partis politiques, aux associations de la société civile, aux syndicats et autres regroupements sociaux professionnels pour exercer librement leurs activités ». Lors de son adresse à la nation, à la veille de l’an 1 de sa prise de pouvoir, ce mardi 19 avril 2022, le président du Conseil Militaire de Transition, le général Mahamat Idriss Déby rappelle que son institution a pris, dès les premiers mois, un ensemble de mesures et textes visant à renforcer la démocratie, l’État de droit, la justice et les libertés individuelles. Il s’agit entre autres de l’autorisation de création et de fonctionnement de nouveaux partis politiques, la levée des interdictions des manifestations et des marches pacifiques, l’ouverture de l’accès aux médias publics aux acteurs politiques de toutes les sensibilités. Le PCMT insiste également sur l’accord de l’amnistie générale à tous les condamnés politiques et d’opinion et la restitution aux ayants droit de tous les biens privés confisqués pour des raisons politiques.
Pour lui, l’instauration d’un système judiciaire soucieux des libertés individuelles et des droits fondamentaux des citoyens occupe une place de choix parmi les priorités du Conseil Militaire de Transition. « Lors d’une récente rencontre avec les deux syndicats des magistrats, le CMT a affirmé clairement sa ferme volonté de mobiliser les moyens nécessaires en vue d’améliorer les conditions de vie, de travail et de protection des magistrats. A ce titre, aucun moyen à notre portée ne sera épargné pour soutenir la justice qui représente le cœur d’un État de droit, tout en exigeant en retour, un fonctionnement optimal de l’appareil judiciaire pour restaurer la confiance entre la justice et les justiciables », promet le chef de l’État.