En marge de son concert prévu pour le samedi 14 janvier prochain, le rappeur congolais Youssoupha a animé une conférence de presse. Pendant plus d’une demi-heure, l’artiste a tenté de répondre à toutes les questions des journalistes tchadiens.
Relaxe, détendu, le tout dans une courtoisie qui n’a d’égale que les liens, Youssoupha alias Prince parolier est bien à N’Djamena pour un concert au Festival Dary. A l’entame de cette conférence, le rappeur qui vit désormais en Côte d’Ivoire n’a pas caché sa joie quand il dit qu’il est « heureux d’être là » à N’Djamena. Pour les questions, elles ont toutes eu plus ou moins leurs réponses.
Mieux vaut tard que jamais n’est-ce pas ? L’enfant de Tabou Ley est sur la terre de ses beaux-parents pour son premier concert. Il explique cette venue tardive par le fait que les propositions qu’il avait reçues auparavant « soit elles n’étaient pas sérieuses soit ne donnaient pas l’occasion de venir ». Toutefois, il souligne que ce n’est pas sa première fois de visiter le Tchad. Il y a séjourné plusieurs fois dans le cadre familial.
En parlant du Tchad, le Prince Parolier nous confie qu’il n’est entouré que de Tchadiens. Au-delà de son épouse qui est Tchadienne, et de son enfant qui est « plus Tchadien que congolais », même sa tante qui l’a « élevé est mariée à un Tchadien ». Jamais deux sans trois dit-on. Ainsi l’artiste n’a pas manqué de confesser qu’en évoquant le Tchad, même ses textes s’en ressentent car bercé par les tubes de MC Solar et qui lui servent encore d’inspiration, le « Tchad me suit » dit-il.
Le rappeur aux titres mythiques prestera le samedi prochain où il a promis une ambiance de «feu et de chaud».