Ce 21 juin 2023, les musiciens tchadiens commémorent la fête de la musique. Une occasion de passer au scanner le niveau de la musique tchadienne qui ce dernier temps, est à son ère de révolution.
Depuis sa création en 1982, la vocation de la fête de la musique est de célébrer toutes les musiques, un évènement ouvert aux professionnels comme aux amateurs. Mais la musique tchadienne a un bilan mitigé. Même si l’on note quelques avancées, se produire est un parcours de combattant.
Des nouveaux concepts, des nouveaux meilleurs tubes ne manquent pas aux fans de la musique tchadienne. Des jeunes prodiges qui poussent avec leurs moyens de bord et leur talent comme Kadeux, Ghiz-B, Wayi-B et d’autres légendes vivantes de la musique tchadienne comme Afrotronix, Cidson, Crazy Missy, Rays Kim. Leurs œuvres prouvent à suffisance qu’il est possible de rêver voir la musique tchadienne au summum du firmament.
Le milieu musical est aussi confronté aux problèmes des producteurs et des managers pour aider les jeunes générations d’atteindre le sommet. A cela s’ajoute le problème de droit d’auteur qui est d’abord le problème principal des artistes tchadiens.
Malgré les difficultés que rencontrent la musique tchadienne, les mélomanes ont le droit de rêver un jour d’une révolution musicale tant souhaité par Talino Manu, Gazonga, Saint Mbété Bao ou encore Djorio Star. Le soutien des mélomanes et le professionnalisme de nos musiciens sont l’antidote conseillé pour soigner les plais de la musique tchadienne.