Crise humanitaire : les réfugiées et rapatriées sont exposées à des risques de violences sexuelles

En visite au Tchad depuis le lundi, 15 juillet 2024, Pramila Patten, Représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations-Unies sur les violences sexuelles dans les conflits, a visité les camps des réfugiés d’Adré et Farchana, dans la province du Ouaddaï, où vivent 440 799 réfugiés et retournés de la crise soudanaise.

L’objectif de sa mission au Tchad est de rencontrer les autorités tchadiennes afin d’échanger sur les questions de violences basées sur le genre, notamment en période de conflit. Elle vise également à collecter et analyser des informations pertinentes sur la situation des violences sexuelles liées aux conflits et identifier les lacunes (acteurs et mobilisation des ressources) dans la réponse actuelle à ces violences. Et ce, en raison des répercussions transfrontalières subies par le Tchad qui ont exposé les populations réfugiées et rapatriées à des risques de violences sexuelles.

À Farchana et Adré, l’UNFPA Tchad rapporte que Pramila Patten a rencontré les autorités de la place et a eu un échange direct avec les femmes et les filles, principales victimes des violences sexuelles en raison de la discrimination, des inégalités du genre enracinées dans les structures sociales et culturelles.  Elle a pu apprécier le problème de ces femmes et filles dans ses différentes dimensions et pourra donc envisager une réponse appropriée.