Dans un rapport publié ce mardi 11 juillet, Amnesty International estime que « la corruption a la même intensité en Afrique ». Ce rapport est le résultat d’enquête de la situation dans 19 pays d’Afrique de l’ouest et d’Afrique Centrale.
Dans ce rapport, Amnesty International pointe du doigt la culture d’impunité et l’abus du pouvoir qui pour elle, favorise les pratiques malhonnêtes dans plusieurs pays où la corruption prospère dans l’espace civique.
Pour Liliane Mouan, conseillère sur la corruption et les droits humains à Amnesty International, « les défenseurs de droit de l’homme et de la lutte contre la corruption sont confrontés à des manques des lois permettant de leurs protéger contre les institutions judiciaires ».
Les pages 31 et 34 du rapport indiquent que sur 19 pays impliqués dans l’enquête, seulement 03 pays dont le Mali, le Niger et la Côte d’Ivoire qui ont adopté la loi portant protection des défenseurs de droit de l’homme, des journalistes et des lanceurs d’alerte. Amnesty International de déplorer dans ce rapport que des personnes qui combattent la corruption sont victimes de menaces de mort, harcèlement et arrestations.
Amnesty international recommande dans son rapport aux dirigeants africains de respecter les conventions internationales et veiller sur le droit et la protection des défenseurs des droits humains tout en garantissant la liberté d’expression. Car l’Afrique perd 148 milliards de dollars par an à cause de ces crimes impunis.