Débuté le 15 juillet 2024, le contrôle des pièces des véhicules fait jaser à N’Djamena. Il est des actions déplacées exercées sur le peuple tchadien. Les propriétaires des voitures subissent des préjudices venant des contrôleurs qui sont des forces de l’ordre et de sécurité. Le Ministre la Sécurité Publique, Mahamat Charfadine Margui, déclare ne pas tolérer les déviances.
La vérification des pièces de chaque voiture au Tchad a été lancée il y a un jour, poussant les uns à laisser leur monture à la maison. Que n’ont-ils pas subi ? Les témoignages montrent le niveau de frustration que subit la population face à ceux qui sont chargés de la protéger et la laisser tranquille dans ses droits. Une atteinte qui ne laisse pas le département ministériel en charge de la Sécurité Publique indifférent.
En effet, dans une communication, le Ministre de la Sécurité Publique, Mahamat Charfadine Margui, a déclaré avoir appris les comportements contraires à l’éthique de la sécurité que les forces de l’ordre et de sécurité ont au terrain. « Nous avons, cependant, été informés de certains manquements et comportements inacceptables de la part d’individus impliqués dans l’exécution de ces contrôles durant cette journée », a-t-il indiqué.
Pour Mahamat Charfadine Margui, ces agissements ne sauront être tolérés. « Des mesures immédiates seront prises pour identifier les responsables et ils assumeront pleinement les conséquences de leurs actes. Je n’accepterai aucun manque de professionnalisme, aucune violence ni attitude irrespectueuse envers notre peuple », a-t-il martelé.
Aussi, il faut noter que ces outrages sont souvent fréquents lors des contrôles. Les forces de l’ordre et de sécurité se livrent à des pratiques qui laissent voir un manque non pas seulement de professionnalisme, mais aussi d’humanisme dans les casernes. Les citoyens concernés, sous le choc, laissent passer ces comportements humiliants et parfois meurtriers malgré eux. Il faut rappeler que les hommes ne peuvent pas prétendre garantir la sécurité publique et être une menace pour les citoyens.