Le Ministère des Affaires étrangères a servi de cadre à l’ouverture de l’Exposition sur la Finance Climatique au Tchad, le mardi 05 novembre 2024. Il s’agit d’une initiative inclusive, en partenariat avec l’ambassade du Royaume-Uni au Tchad, le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD), portée par sur le changement climatique et le financement des actions dans ce sens.
Un des pays le plus vulnérables au monde, le Tchad fait face aux effets du changement climatique quoiqu’il lui manque le plus de moyens pour s’adapter. La fréquence et l’intensité des épisodes de sécheresse et d’inondations s’aggravent d’année en année, avec des impacts alarmants sur la sécurité alimentaire et humaine des Tchadiens, comme en attestent les récentes inondations.
Malgré cette vulnérabilité extrême et la présence d’acteurs locaux, internationaux et multilatéraux du développement et de l’humanitaire, le Tchad n’accède que peu ou pas à la finance climat (1,19 $ par habitant contre 9,21 $ dans les pays non touchés par des crises prolongées) et connait des difficultés importantes d’accès notamment aux Fonds verticaux.
C’est dans cette optique que plusieurs Panels se sont succédé au cours de l’Exposition sur la Finance Climatique au Tchad. Il s’agit d’une suite de conférences climat qui, soucieuse d’une politique climatique internationale plus regardante vers le Tchad, ont abordé de divers thèmes liés aux financements.
Ainsi, le thème central est « financer l’action climatique au Tchad » duquel découlent celui du rôle du secteur privé dans la mobilisation de financements pour l’adaptation et la résilience au changement climatique, les exhibitions des projets et partenaires Session parallèle, le financement sensible au genre qui va orienter la voie à un avenir inclusif et durable et enfin le thème relatif à la signification pour le Tchad, de la Déclaration de l’UAE à la COP28.
Ces différents panels ont informé les tchadiens sur la politique climatique, en premier lieu le gouvernement, évoquant par là, le manque des initiatives, des associations, des ONG… tchadiennes qui œuvrent dans le cadre du développement durable et de la lutte contre le changement climatique. Il a été ajouté que le pays n’a pas des structures qui, une fois dans les rendez-vous internationaux sur le climat, pourront convaincre les investisseurs internationaux, humanitaires et les autres partenaires. C’est ainsi que le cas du Fond Vert a été évoqué.