ENVIRONNEMENT-Il est ouvert ce mardi 11 juillet 2023 à la cellule permanente de N’Djamena, un atelier de renforcement de capacités des cadres de la Direction de Lutte Contre le Changement Climatique (DLCC) . c’est une formation de trois jours axée sur l’intégration de la dimension changement climatique dans les politiques sectorielles de développement. elle est organisée dans le cadre du projet Alliance Mondiale Contre le Changement Climatique au Tchad.
Ces assises reunissant les experts et cadres du ministere de la tutelle se pencheront sur des mécanismes permettant d’intégrer le changement climatique dans les processus de planification, de budgétisation et de suivi évaluation. Ainsi, les politiques sectorielles, les risques, impacts climatiques et les approches d’analyse des vulnérabilités climatiques, les options qui pourraient être utiles pour réduire les impacts et vulnérabilités, la priorisation des options d’adaptation et d’atténuation, les approches d’intégration du changement climatique dans le processus budgétaire et dans le système de suivi évaluation telles sont les grandes étapes inscrites à atteindre à travers ce projet.
Porgo Hounly, directeur général de l’environnement représentant le ministre en charge estime que les changements climatiques constituent une menace pour l’environnement et pour les systèmes socioéconomiques. Cela est mise en exergue dans de nombreuses études diagnostiques font état d’une vulnérabilité extrême du Tchad aux changements climatiques.
« Le Tchad à l’instar des autres pays d’Afrique subsaharienne a vécu dans le passé des épisodes récurrents de sécheresse et des inondations ayant engendrées des conséquences dramatiques sur les systèmes naturels et humains. De nos jours, les changements climatiques sont marqués par une hausse continue des températures, une variabilité accrue des pluies, une recrudescence des phénomènes météorologiques extrêmes tels que les sécheresses, les inondations, les vagues de chaleurs, les vents violents, etc.). Dans le futur, ces phénomènes extrêmes seront de plus en plus fréquents et intenses selon la communauté scientifique internationale », a-t-il rappelé.
Il est à noter aussi que le Tchad a bénéficié d’une convention de financement pour mettre en œuvre le projet « Renforcement de la Gouvernance et de la Résilience Climatique au Tchad (AMCC+ Tchad) ». Dans sa première phase, le Projet a renforcé la capacité de plusieurs cadres des services centraux et déconcentrés (environ 400 personnes) sur diverses thématiques liées aux changements climatiques et au renforcement de la gouvernance.