Le premier sommet africain sur le climat est ouvert ce 4 septembre à Nairobi, capitale kenyane. Une assise continentale qui a lieu au moment où l’Afrique subit violemment les effets du changement climatique.
« Nous aspirons à définir un nouvel agenda de la croissance qui permette une prospérité partagée et un développement durable », a déclaré le président kenyan, William Ruto, ce lundi, à l’ouverture du sommet africain sur le climat. Cette rencontre, première du genre à l’échelle continentale, intervient au moment où l’Afrique fait face aux conséquences du dérèglement climatique.
Trois jours durant, des dirigeants et responsables d’Afrique et d’ailleurs dont le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, échangeront sur la question climatique. L’objectif, selon le président kenyan, est de « proposer des solutions africaines » et se préparer pour la COP28 qui se déroulera à Dubaï au mois de novembre prochain. Il y a aussi l’urgence de faire du continent une puissance émergente en matière d’énergies renouvelables. Il a appelé dans ce sens à une aide financière internationale pour révéler le potentiel de l’Afrique, comme l’a souligné le Journal français Le Monde.
Il faut souligner que le continent africain n’est responsable que de 6 % des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial. A cet effet, la réussite de ce sommet, toujours selon Le Monde, « donnerait un élan à plusieurs réunions internationales clés » telles que la COP28, le G20, l’Assemblée des Nations Unies.
