L’Unicef appelle les dirigeants mondiaux à investir dans les services d’approvisionnement en eau d’assainissement et d’hygiène (EAH) résilients aux changements climatiques et la protection des enfants face à ces risques. C’est à travers un communiqué de presse publié ce 20 mars, en marge de la conférence historique des Nations Unies sur l’eau.
Le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, le Nigéria, la Somalie et le Tchad sont les pays africains les plus touchés par l’insécurité hydrique et les changements climatiques. Ces pays, selon l’Unicef, sont également confrontés à l’instabilité et aux conflits armés. Il s’y trouve aussi l’inadéquation des services d’approvisionnement en eau, d’assainissement et d’hygiène (EAH), les maladies résultant de cette situation et les aléas climatiques. Ce sont ces facteurs entravent davantage l’accès des enfants à l’eau potable et à l’assainissement.
Un taux le plus élevé de mortalité infantile due à des maladies provoquées par des services EAH inadéquats, telles que la diarrhée a été enregistré dans dix pays. D’après le communiqué, l’organisation mondiale pour la protection de l’enfance a relevé aussi que sur les dix pays concernés, six ont connu des épidémies de choléra l’année dernière. À l’échelle mondiale, plus de 1 000 enfants de moins de 5 ans, dont environ deux sur cinq vivent dans l’un de ces 10 pays, meurent quotidiennement d’une maladie liée à l’EAH.
De ce fait, l’Unicef propose des nouvelles strategies aux dirigeants de ces pays concernés d’augmenter rapidement les investissements dans le secteur EAH, y compris ceux provenant du financement de l’action climatique mondiale ; d’accroître la résilience aux changements climatiques du secteur EAH et des communautés.
Il faudra axer en priorité les programmes et les politiques EAH sur les communautés les plus vulnérables, renforcer l’efficacité et la responsabilité des systèmes, de la coordination et des capacités. Ceci permettra de fournir des services d’approvisionnement en eau et d’assainissement de qualité. Il importe de mettre en œuvre le Cadre mondial d’accélération de l’ODD 6 de l’ONU-Eau et investir dans les facteurs d’accélération clés.