Une partie importante de la République centrafricaine reste toujours sous l’emprise des démons de la violence.
La mission de l’ONU (Minusca) annonce le massacre les 6 et 7 décembre dernier, à Boyo, 120 kilomètres à l’est de Bambari, dans la région de la Ouaka, de plus de 15 civils, de nombreux blessés, notamment par amputation, d’extorsion destruction d’habitations ainsi que le déplacement de près de 1 500 personnes.
La Minusca indexe de dizaines d’éléments armés, assimilés, aux anti-balaka, « déferlant sur la petite ville de Boyo ». Une source sécuritaire évoque également des personnes enterrées vivantes et la présence possible de fosses communes. « La population musulmane ont quitté la ville », indique-t-on.
La mission onusienne alerte sur les « risques de ciblage et d’exactions exclusivement dirigés contre les communautés peuls ». L’on apprend que le même jour, deux autres personnes auraient trouvé la mort dans l’attaque d’un campement Peul, 16 kilomètres plus à l’Est.