C’est à la radio Fm Liberté que la quadragénaire Lobo Maurienne fait ses classes face au micro. De ses premières éditions des journaux parlés, au milieu d’un métier des hommes, elle donne le meilleur d’elle-même depuis une dizaine d’années. A l’occasion de la Journée internationale de la femme, Le N’Djam Post revient sur le parcours de cette brillante journaliste.
En plus de dix ans de Journal Parlé à Fm Liberté, Lobo Maurienne a interviewé les plus importants hommes politiques du pays. Les ministres les différents leaders des partis politiques et de la société civile, tous font un arrêt inévitable à ses présentations radio.
Lobo Maurienne est une journaliste professionnelle, mariée et mère de deux enfants. Stricte et rigoureuse dans le domaine du journalisme, elle accepte de poursuivre sa carrière jusqu’à devenir rédactrice en chef à la Radio Fm Liberté. Fille ainée, elle a débuté l’école primaire au même âge que ses autres frères. Elle a eu un parcours normal, pour finir à l’université de N’Djamena d’où elle est sortie nantie d’une Licence en lettres modernes et une Maitrise en Sciences et Techniques de l‘Information et de la Communication (STIC).
Battante et travailleuse, la journaliste chevronnée, craignant Dieu, a eu durant son parcours, plus d’ennemis que d’amis dans sa détermination à bien gérer les choses. Malgré tout, elle reste fidèle à ses principes de rigueur et du travail bien fait. Elle respecte scrupuleusement l’éthique et la déontologie de son métier. Ouverte d’esprit, elle est l’amie de celles et ceux qui donnent le meilleur d’eux-mêmes pour réussir et met en exergue l’intérêt général. Pour elle, le secret de la réussite dans la vie professionnelle est « uniquement la volonté, le travail bien fait et la persévérance ».
Pour les parents hostiles à l’éducation de leurs filles, Lobo Maurienne les interpelle à envoyer leurs progénitures à l’école. Aujourd’hui, tout indique que le développement est impensable sans les femmes, donc l’éducation de la fille est un impératif. Par l’éducation elles gagnent les connaissances et autres. La scolarisation des filles constitue un élément essentiel de leur accès à l’autonomie économique, un enjeu majeur de développement. D’après elle, « la gent féminine mérite tous les honneurs du Tchad ».