L’ancien Inspecteur Général d’État, Idriss Haliki Tideïmi a fait une mise au point mardi relative aux élégations de certains médias selon lesquelles les demandes de réformes de véhicules administratifs ont été refusées par la Commission en charge.
Selon l’ancien Inspecteur Général d’État, « les demandes de réforme des véhicules administratifs faites par le personnel de l’IGE constituent de prime abord, un droit pour les détenteurs des véhicules dès lors que ceux-ci disposent des conditions de réforme spécifiées à l’article 1er alinéa 2 du décret N° 260/PR/SGG/2019 du 01 mars 2019″.
L’Inspecteur Général d’État de soutenir que « les conditions de réforme des véhicules administratifs ne se limitent pas seulement à l’âge du véhicule comme l’indique la correspondance du Président de la CIRVA, mais également à l’état du véhicule. Ce dernier critère a curieusement été occulté par le Président de la CIRVA dans sa lettre ». Il a ajouté que, « le nombre de 54 véhicules évoqués par les services SGG, qui seraient dans le parc de l’IGE et qui feraient l’objet de demandes de réforme, ne reflétaient pas la réalité de la situation car certains véhicules présentaient ont été rétrocédés au Ministère SGG, suite à la suppression de l’ex Ministère de Contrôle d’Etat et de la Moralisation en 2015 ».
Concernant le nombre supplémentaire relayé par ces médias, l’Inspecteur d’État a été plus clair en ces termes : « à la date de la dissolution de l’IGE, les demandes de réforme des véhicules administratifs engagées par les agents de l’IGE, se chiffrent exactement à 9, loin du chiffre de 54 avancé par le Président de la CIRVA et certains médias web », précise t-il
« Enfin, il n’appartient pas au Président de la CIRVA, de demander à l’Inspecteur Général d’Etat de remettre à la disposition du SGG, tous les véhicules affectés à l’IGE. II n’a ni la compétence, ni la qualité de faire une telle requête. En effet, l’article 3 du Décret N° 0014/PT/2022 du 20 octobre 2022, portant dissolution de l’IGE, précise qu’une Commission Ad hoc sera mise en place pour faire la situation des ressources humaines, financières et matérielles de l’IGE », mention l’inspecteur d’État.