Né d’une volonté de promouvoir les cultures subsahariennes, le Festival Haguina revient pour une deuxième édition. La conférence de presse de lancement s’est tenue le mardi 20 mai 2025 à l’espace culturel Talino Manu, marquant le début d’une série d’activités artistiques et militantes qui se dérouleront à N’Djamena du 27 au 31 mai. Cette édition est placée sous le thème : « La prévention des violences basées sur le genre à travers l’art ».
Organisé par l’association des arts et des cultures subsahariennes et soutenu par l’Institut français du Tchad, le Festival Haguina s’impose comme un événement culturel majeur qui mêle expression artistique et engagement social. R9 Garandi, figure artistique et initiateur du projet, rappelle l’ambition du festival : « Transformer les scènes en plateformes de sensibilisation, en mettant en avant les récits, les vécus et les combats contre les inégalités de genre ».
La programmation de cet événement sous régional promet une riche diversité d’activités allant des ateliers de création, conférences, concerts et échanges entre artistes tchadiens et d’autres pays d’Afrique, notamment le Cameroun, le Maroc, la Tunisie, le Niger, la Mauritanie et la République centrafricaine. Un grand concert prévu le vendredi 30 mai à l’Institut français du Tchad, conçu comme un moment fédérateur et symbolique autour des valeurs de respect, d’égalité et d’unité.
Au-delà de sa vocation artistique, le Festival Haguina acte II se positionne comme un espace de dialogue et de mobilisation citoyenne. Dans un contexte marqué par la persistance des violences sexistes, il propose une alternative, utiliser l’art pour éveiller les consciences, provoquer le débat et contribuer à une transformation sociale durable.
