Du 16 au 17 mai, la plateforme culturelle Fet’Art a organisé une causerie-débat dans les lycées La Renaissance et Chagoua FDAR à N’Djamena. L’objectif est de rapprocher les jeunes de la musique tchadienne et valoriser les artistes locaux dans une ambiance conviviale et éducative.
C’est dans une ambiance détendue et festive que s’est tenue, du vendredi 16 au samedi 17 mai, une série de causeries débats initiée par la structure Fet’Art, en partenariat avec la plateforme culturelle engagée dans la valorisation des talents tchadiens, VMTF. Les rencontres ont eu lieu dans deux établissements de la capitale, les lycées La Renaissance et Chagoua FDAR, réunissant des artistes et des élèves autour d’une même passion, la musique.
Julien Tupon, directeur artistique de Fet’Art et par ailleurs directeur général du restaurant Amandine, a souligné l’importance de créer des espaces d’échange avec les jeunes en cette période de fin d’année scolaire. « Les vacances, c’est un moment de réjouissance. Et je suis tellement remplie de joie de voir les jeunes s’amuser autour des artistes », a-t-il confié avec enthousiasme.
La chanteuse ivoirienne Akoua, résidant au Tchad, a partagé son ressenti sur cette immersion artistique : « C’est une manière d’apporter un peu plus de légèreté aux élèves en cette période de l’année. » Pour elle, cette causerie était également l’occasion de connecter avec un nouveau public et d’enrichir l’expérience culturelle des élèves.
IBY, artiste et membre de la Maison Fet’Art, a insisté sur l’importance de la proximité entre les artistes et leur auditoire : « Il faut aussi se rapprocher de ceux qui vous écoutent. Beaucoup de personnes connaissent nos chansons, mais ignorent nos visages. »
L’initiative a donc servi à humaniser les artistes, à créer du lien et à renforcer l’intéret des jeunes pour la musique locale.