le Ministre du Développement touristique, de la culture et de l’Artisanat, Abakar Rozzi Teguil, a accordé ce mercredi 23 avril 2025, une audience aux participants de l’atelier multi-pays sur la prise en compte des sites culturels dans les listes indicatives de l’Afrique Centrale. Cette équipe de l’UNESCO est aussi engagée à apporter assistance technique pour la mise en place d’un cadre juridique et réglementaire au développement propice du cinéma tchadien.
Tous les rapports de l’Unesco le reconnaissent : l’Afrique est sous-représentée au Patrimoine Mondial. Le continent représente un peu moins de 9% de la totalité des biens inscrits. Cet atelier multi-pays sur la prise en compte des sites culturels dans les listes indicatives de l’Afrique Centrale, vient dans le sens de redresser la sous-représentativité des biens culturels africains sur la Liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
Pour rééquilibrer la donne, et donner un coup de pouce à l’Afrique, l’Unesco a pris plusieurs initiatives parmi ses missions : identifier les sites potentiels pour figurer sur la liste, mais aussi réhabiliter des sites clés, comme le projet de réhabilitation du Lac Tchad, explique le chef du secteur culture de l’UNESCO pour l’Afrique centrale, Dodé Houehounha.
Pour le ministre du Développement touristique, de la culture et de l’Artisanat, Abakar Rozzi Teguil, la faible présence de l’Afrique dans le patrimoine mondial n’est pas une fatalité. Elle interpelle, les décideurs, experts et gardiens de la mémoire continentale, à agir avec audace. « Je vous rassure : vos conclusions seront relayées avec force et conviction, tant auprès des instances nationales que régionales », promet-il.