Très attendu, Magso a enfin dévoilé le clip Ngodjo ce 4 avril 2025. Une œuvre qui confirme, une fois de plus, l’étendue du talent de l’artiste dans l’univers musical tchadien. De la composition à la mise en scène, en passant par la réalisation, Ngodjo n’est pas qu’un simple clip : c’est une œuvre d’art complète, une immersion esthétique et émotionnelle.
Le clip s’ouvre sur une note musicale profondément spirituelle, mêlant habilement tradition et modernité. Pour tout natif du Moyen-Chari, ces sonorités évoquent immédiatement une balade au bord du fleuve Chari, ou le Kétégala, là où les femmes vendent le Mambéré à Bégou, dans la ville de Sarh. Une ambiance sonore qui puise dans la mémoire collective.
Ngodjo est avant tout une célébration de l’identité tchadienne, dans toute sa richesse brute et spirituelle. « C’est un voyage visuel inspiré d’une histoire de trahison, de chute et de renaissance. Plongé au cœur d’un univers où tradition et modernité s’entrelacent, Ngodjo n’est pas qu’un simple clip : c’est un fragment d’âme, un extrait poignant d’un film en devenir », explique l’artiste.
Entre sonorités traditionnelles et rythmes urbains, Magso fait de Ngodjo « le cri d’un cœur blessé, mais déterminé à guérir ». Ce mélange de genres musicaux propre au style saïtrap qu’il incarne témoigne d’une volonté de créer une musique enracinée, mais résolument tournée vers l’avenir.
Pour porter cette vision artistique, Magso s’est entouré d’une équipe technique et artistique expérimentée. La Miss Rahama incarne le rôle central de Ngodjo, aux côtés de Nadège Hountinto et Fatimé Bangoto en figurantes. On retrouve également Antoni Baïna, fidèle collaborateur de l’artiste, qui s’impose peu à peu comme un acteur incontournable dans les tournages musicaux au Tchad.
Côté technique, Héros de Dieu était en charge du cadrage, Gigi Le Black à la photographie et Mr Offshal à la réalisation. Les choix visuels et esthétiques sont nets : plans soignés, enchaînements fluides, couleurs vibrantes, montage précis… La signature de Magso est palpable à chaque seconde.
