En marge du Festival Panafricain du Cinéma et de Télévision de Ouagadougou (Fespaco), le réalisateur tchadien, Mahamat Saleh Haroun a animé une master class ce 25 février 2025 à Ouagadougou. Une occasion pour le réalisateur de revenir sur son riche parcours cinématographique et de partager ses connaissances avec les cinéphiles et acteurs présents à cette master class.
C’est un Mahamat Saleh Haroun aux exigences strictes qui s’est présenté ce jour dans la salle de la mairie de Ouagadougou. Mahamat Saleh Haroun est revenu sur ses débuts en cinéma en passant par sa formation à Bordeaux et son amour pour le cinéma à l’âge de neuf ans.
Son premier film « Tankoul », réalisé en 1991,a été passé au crible par le modérateur. Occasion pour Mahamat Saleh Haroun de se remémorer les instants du tournage de ce film en France. Selon lui, ce film est inspiré par ses amis qui lui ont présenté le Tankoul, ce mets tchadien du sud du pays qui a toute une histoire dans la culture tchadienne.
L’auditorium est revenu sur les promesses du réalisateur quand il était ministre en charge de la culture. Ces promesses ssont, entre autres, la création d’une école de cinéma et booster ce secteur à l’échelle internationale. Le réalisateur répond que le projet relève de l’ancien président Idriss Deby Itno mais dans les tiroirs du ministère actuellement. Tout de même, il est optimiste et confiant que l’actuelle équipe du ministère qui d’ailleurs « travaille bien » ne va pas laisser tomber ce projet.
Des questions sur le financement, la production des films ont été posées par les acteurs du cinéma dans la salle. Des questions qui ont toutes trouvées des réponses satisfaisantes de la part du réalisateur Mahamat Saleh Haroun.