Ce samedi 9 novembre 2024, le ministère des Affaires étrangères a accueilli le lancement officiel du projet SWEDD+, financé par la Banque mondiale. Ce programme, déployé dans 17 provinces tchadiennes, vise à renforcer l’insertion socio-économique des filles et des femmes à travers l’éducation, la santé et l’autonomisation.
Sous le haut patronage du ministre des Finances, du Budget, de l’Économie et du Plan, la cérémonie de lancement du projet SWEDD+ (Autonomisation des Femmes et Dividende Démographique en Afrique Subsaharienne) s’est tenue avec pour ambition de répondre à des problématiques critiques telles que le faible niveau d’éducation des filles, la croissance démographique, le mariage et les grossesses précoces, ainsi que les risques de migration et de famine. Selon Youssouf Aware Neissa, coordonnateur national du projet, SWEDD+ cherche à accroître l’autonomisation des adolescentes et des femmes et à faciliter leur accès aux services de santé reproductive, maternelle et néonatale.
Amina Priscille Longho, ministre de la Femme et de la Protection de l’Enfance, a exprimé sa fierté quant aux succès progressifs du projet SWEDD, qui est passé de 4 provinces en 2015 à 12 en 2020 et atteint aujourd’hui 17 provinces avec SWEDD+. Elle a souligné l’importance de ce programme pour l’avenir des femmes tchadiennes qui subissent de plein fouet les effets néfastes du changement climatique.
Pour sa part, la ministre déléguée aux Finances, Fatima Haram Acyl représentant le ministre des Finances, du budget, de l’économie et du plan, a affirmé que le gouvernement s’engage pleinement à atteindre les objectifs de SWEDD+ et espère voir le projet s’étendre à l’ensemble des 23 provinces du Tchad.
Ce programme, exclusivement financé par la Banque mondiale à hauteur de 82,5 millions de dollars, s’étendra sur une durée de cinq ans, avec des retombées espérées pour toute la société tchadienne.
Ousmal Jumelia (Stagiaire)