L’Union des Journalistes Tchadiens (UJT) exprime « sa plus vive inquiétude et condamne fermement l’interpellation de Saleh Hassan Adoum de Tribune Échos et l’arrestation de Ibrahim Hassan Mouhadjir de TchadInfos, suite à la publication d’une nouvelle concernant un cas de décès d’un conducteur de Rakcha par balles perdues à Abéché ». C’est à travers un communiqué rendu officiel le 2 juillet 2024.
Selon le communiqué, Saleh Adoum a été relâché tandis qu’Ibrahim Hassan est toujours en détention. L’UJT rappelle que ces arrestations constituent « une atteinte grave à la liberté de la presse et aux droits fondamentaux des journalistes au Tchad et ont clairement pour objectif de les dissuader de faire leur travail légitime en vue d’imposer un silence médiatique sur les sujets gênants qu’ils couvrent ».
« Il s’agit d’un affront à la liberté de la presse et des médias en général », précise le communiqué. C’est pourquoi, ajoute l’UJT, « la police doit cesser de prendre pour cibles les journalistes uniquement parce qu’ils font leur travail ».
Ladite Union appelle les autorités locales, à travers ce document, à libérer immédiatement et sans condition Ibrahim Hassan Mouhadjir. « Nous demandons également que toutes les charges retenues contre lui soient abandonnées et que les droits des journalistes à travailler en toute sécurité et sans crainte de représailles soient pleinement respectés », conclut le communiqué.