Sept soldats nigériens sont morts dans une attaque de jihadistes présumés lundi, 20 mai 2024 près de la frontière entre le Niger et le Burkina Faso, a affirmé mardi le gouvernement à Niamey, ajoutant que ses forces ont en riposte tué « plusieurs dizaines de terroristes ».
L’attaque a visé une position militaire dans la zone de Boni, une localité proche de la frontière du Burkina Faso, dans le sud-ouest du Niger. « Le bilan provisoire s’établit comme suit : côté ami, sept martyrs (soldats tués), deux blessés dont un civil », explique le ministère de la Défense dans un communiqué lu à la télévision publique.
Quatre véhicules de l’armée ont été également « détruits », tandis que « plusieurs dizaines de terroristes » ont été « neutralisés » (tués) et leurs véhicules « détruits » affirme le ministère.
Dans ce communiqué, le ministre de la Défense du Niger, le général Salifou Modi, « rassure les populations de la détermination inébranlable des forces de défense et de sécurité à poursuivre la lutte la menace terroriste ».
La localité de Boni est administrée par le département de Torodi près de la frontière du Burkina Faso dans la région de Tillabéri. Cette vaste région située dans la zone des « trois frontières » entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali, est un repaire pour les jihadistes sahéliens, notamment ceux de l’État islamique au grand Sahara (EIGS).