Par un post sur sa page Facebook, l’ex directeur de Cabinet du président du Conseil Militaire de Transition Abdoulaye-Sabre Fadoul justifie sa démission du cabinet civil de la Présidence. « Transparence oblige ! Ma démission de ma fonction de directeur du Cabinet, acceptée par le PCMT, n’a pas de cause ou de signification politiques », indique-t-il. Pour lui, les raisons sont plus d’ordre institutionnel et « interpersonnel » pour celui qui ne veut pas être important mais qui cherche à être utile pour son chef et pour son pays. « Or, par la faute d’une certaine irrationnalité administrative entretenue dont le PCMT est lui-même victime, j’avais le sentiment d’être inutile et impuissant au poste que j’occupais. La dignité et la responsabilité se sont chargées du reste. Les autres détails resteront dans les secrets de Dieu », note l’ex-directeur du Cabinet civil à la Présidence.
M. Abdoulaye-Sabre Fadoul assure conserver intactes son estime et sa confiance au PCMT quant à sa capacité à mener la transition à bon port. Pour lui, c’est véritablement l’homme de la situation à la condition qu’il soit uniquement dirigé par ce cœur sain dont Dieu l’a doté. « Les Tchadiens peuvent faire confiance à cet homme qui transpire l’humilité, la sagesse, la pondération et bien d’autres qualités insoupçonnées. Qu’Allah le maintienne dans ce chemin qui est le seul à mener au salut de notre pays », prie-t-il.
Pour le reste, citoyen ou décideur, l’avenir du Tchad est notre affaire à tous, surtout en ce moment où des choix vitaux seront opérés dans les semaines à venir. De là où je serai, je défendrai mes convictions comme je l’ai toujours fait : avec honnêteté et courage dans le seul intérêt du pays.
« Il n’y a pas d’être saint. Je ne le suis donc pas non plus. Je reste un homme avec ses faiblesses et ses principes soumis à la critique. Quant à l’avenir, il appartient à l’Invisible », oriente ASF.