Le Tchad est l’un des pays les plus vulnérables au changement climatique avec des sécheresses, inondations, etc. Mais, en dépit de tout cela, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a dans une publication sur son site le 07 décembre 2023, rassure qu’un « avenir est possible ».
En 2022, le Tchad a connu les pires inondations jamais enregistrées depuis 30 ans. Cette année aussi, certaines zones du pays ont connu des inondations. Le Tchad fait face également à une grave dégradation de l’environnement qui se manifeste entre autres par la sécheresse.
Mais, la publication du PNUD montre que malgré cela, un avenir durable est possible. Le lancement en 2017 du processus Tchad du Plan National d’Adaptation (PNA) avec l’appui du PNUD et dont l’objectif était de se préparer à moyen et long terme. Ainsi, neuf plans de développement provinciaux et de budgétisation sectoriels sont en cours. Les secteurs prioritaires dans ce plan sont ceux qui sont sensibles, à savoir l’agriculture, l’élevage, la pêche et les ressources en eau.
Le Tchad a installé 64 stations synoptiques qui fonctionnent à l’énergie solaire en plus des 16 stations classiques opérationnelles. L’objectif à ce niveau est « le recueil et la transmission en temps réel d’informations météorologiques fiables », informe la publication. Également, afin de faciliter le suivi et les alertes sur les risques d’inondation des fleuves Chari et Logone, des échelles millimétriques ont été installées. Enfin, des documents de connaissance et d’orientation spécifiques au Tchad ont été élaborés à l’intention des institutions.
Toutefois, beaucoup restent à faire encore, rappelle la publication du PNUD. À titre d’exemple, il y a « la couverture du système de surveillance climatique du pays [qui] est encore infime par rapport à la taille et aux besoins du pays. » Des financements plus conséquents seront « nécessaires pour transformer les plans en actions », conclue la publication.