Il y a de cela 139 ans, a lieu en Allemagne une conférence historique pour l’avenir de l’Afrique. C’est la conférence de Berlin, appelée aussi conférence de l’Afrique de l’Ouest. Elle a réuni toutes les puissances européennes pour se partager de commun accord les territoires africains.
Jusqu’à la moitié du 19ᵉ siècle, les Européens ne se sont pas trop intéressés à entrer profondément en Afrique. Avec leurs différentes compagnies, ils exerçaient leur commerce. Mais, l’appétit des puissances occidentales s’agrandit vers la fin de ce siècle. Aussi, il y a le désir de mettre la main sur les minerais tels que l’or, le diamant, etc. que regorge le sous-sol africain. On peut tout de même évoquer le besoin hégémonique des pays européens. Tous ces contextes ont poussé ces pays à se disputer sur un territoire.
Pour éviter des affrontements entre Européens en Afrique, le chancelier allemand Otto von Bismarck convoque, à Berlin le 15 novembre 1884, une conférence qui réunira toutes les puissances d’alors : France, Angleterre, Espagne, Autriche-Hongrie et même les États-Unis et la Russie. Trois mois durant, ces puissances se sont partagées l’Afrique et ont aussi trouvé des issues à leurs différends. La conférence qui s’est achevée le 26 février 1885 a par ricochet servi d’établir les règles officielles de la colonisation en Afrique.
Durant les trois mois, la conférence fut marquée par des divergences, des tiraillements. Elle a réitéré une fois de plus l’interdiction de l’esclavage en Afrique. Mais la Conférence de Berlin a été surtout remarquable, car aucune délégation africaine n’a pris part, d’où cette conférence est aussi qualifiée de partage du gâteau.