Le 23 août de l’année, le monde commémore la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition. C’est dans la nuit du 22 au 23 août 1791 qu’a commencé dans la partie occidentale de l’île de Saint Domingue appelé aujourd’hui Haïti, l’insurrection qui devait jouer un rôle déterminant dans l’abolition de la traite négrière transatlantique. Depuis ce temps, la traite négrière est considérée comme une pratique abandonnée.
La commémoration de la journée s’inscrit de la tragédie de la traite dans la mémoire de tous les peuples. Elle doit être l’occasion d’une réflexion commune sur les causes historiques, les modalités et les conséquences de cette tragédie, ainsi que d’une analyse des interactions qu’elle a générées entre l’Afrique, l’Europe, les Amériques et les Caraïbes.
Cette traite était destinée à fournir aux colonies de plantations intertropicales la main-d’œuvre noire. Il fallait une main d’œuvre nombreuse et résistante pour produire le sucre de canne, le café, le coton, le tabac, l’indigo. Toutes les denrées coloniales qui ont enrichi durablement l’Europe. La France est le premier État et demeure le seul qui, à ce jour, ait déclaré la traite négrière et l’esclavage « crime contre l’humanité ».
Ce qu’il faut retenir est que beaucoup des personnes ont crû que l’esclavage existe plus et pourtant, il s’est traduit par d’autres formes de torture dont beaucoup des pays africains subissent jusqu’aujourd’hui.