Le Général Abdourahamane Tchiani, chef de la garde présidentielle du Niger à l’origine de la chute du président Mohamed Bazoum, va désormais guider le peuple nigérien, traumatisé par la violence des jihadistes depuis des années. Le nouvel homme fort du Niger est un haut gradé valeureux au sein de l’armée nigérienne.
Âgé de 59 ans, avec 39 ans de carrière dans l’armée, le Général Abdourahamane Tchiani est née le 1er janvier 1964 à Tounous dans la région de Tillabéry à 200 km au Nord-Est de Niamey, théâtre d’attaques des jihadistes depuis des années.
Le général Abdourahamane Tchiani a fait son entrée dans l’armée très jeune à l’âge de 20 ans en 1985. Une année après l’obtention de son baccalauréat en 1985, rigoureux dans son travail, il grimpe de l’échelon de soldat de 2ème rang au Caporal. Il a été promu commandant de l’armée nigérienne en 2002 et a occupé plusieurs rang chronologique dans l’armée pour devenir général de brigade en 2018.
Chevalier de l’ordre national du Niger en 2004, officier de l’ordre national du Niger en 2010 puis commandeur de l’ordre national du Niger en 2018, ce militaire est une figure emblématique au sein de l’armée nigérienne. En 2011, il a été nommé à la tête de la garde présidentielle par l’ancien président Issoufou Mahamadou, prédécesseur de Mohamed Bazoum qui l’a reconduit à son poste après son élection en 2021. Discret sur la scène politique de son pays, il apparaît le 27 juillet 2023 à la télévision nationale en tant que président du CNSP et a pris le pouvoir en renversant Mohamed Bazoum.
Le nouvel homme fort du Niger a servi plusieurs fois dans des missions onusiennes, en Côte d’Ivoire, au Darfour, au Congo ainsi que dans une mission de la Communauté des États Afrique de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en Côte d’Ivoire. Il a gagné plusieurs médailles en or à l’échelle nationale et internationale.
Ayant un parcours professionnel très riche et une expérience incontournable dans l’armée, le nouveau président de la transition nigérienne tentera de rétablir l’ordre sécuritaire dans le pays face à une pression de la communauté internationale et de la CEDEAO pour le retour à l’ordre constitutionnel.