Le sommet pour un nouveau pacte financier mondial s’est ouvert, le jeudi 22 juin à Paris. Le président de transition Mahamat Idriss Déby Itno prend part à ce sommet qui se tient dans un contexte financier mitigé entre les pays occidentaux et l’Afrique francophone dont les relations de partenariat dégagent une mauvaise odeur autour des pays en transition.
Le sommet pour un nouveau pacte financier mondial prime sur les engagements pris au cours des dernières années qui peinent à se concrétiser. C’est le cas notamment des sujets liés à l’énergie et à la transition climatique dont les besoins financiers restent toujours d’actualité au Tchad voire dans la sous région.
L’énergie, le financement et la sécurité ainsi que le changement climatique sont les points d’exposition du président de transition pour ce nouveau pacte financier mondiale.
Pendant ce temps, en Afrique, une personne sur deux n’a pas accès à l’électricité, selon l’Agence Internationale de l’Energie. A coté, s’ajoute aussi la précarité sociale dans des pays pauvres comme le Tchad où l’accès à l’eau potable demeure un souci majeur et la pauvreté bat son plein dans les sous régions.
Rappelons que ce pacte financier mondial doit être rattaché à la concrétisation et la réalisation des travaux qui seront convenus. L’espoir est que ce pacte doit redonner la viabilité financière aux pays sous-développés. Pendant ce temps, le Tchad est en urgence humanitaire, faute des tensions dans la sous-région.
Ce sommet est l’occasion pour le Tchad pour plaider en faveur des partenariats bénéfiques pour son développement. Le plaidoyer du président tchadien à ce sommet mérite d’être entendu. « Je demande la suppression pure et simple de la dette des pays africains pour compenser les dégâts causés par les effets du changement climatique et alléger le fardeau sur les pays africains », avait plaidé Mahamat Idriss Deby Itno au premier jour des travaux.